Le Héron Hardi

Sous Linux, ça pulse.

Article mis en ligne le 22 juin 2008
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

Bon, ça y est depuis le temps que j’en parle, c’est à l’occasion d’une panne de PC que je suis passé au tout libre.

C’est à dire qu’à part une exception ultra minoritaire, tout les logiciels de mon ordinateur sont des logiciels libres ainsi que mon système d’exploitation. Et oui, je suis sous Linux. [1]

Linux Ubuntu sur mon PC

La migration s’est très bien passée, car du temps où j’étais encore sous Windows j’utilisais déjà une majorité de logiciels libres. Et à part pour le montage vidéo, j’ai retrouvé tout mes petits sous Linux. J’utilise toujours OpenOffice, Mozilla Firefox et Thunderbird, FileZilla FTP, The Gimp, Scribus, VLC, etc.

Pour débuter, j’ai misé petit joueur. J’ai opté pour la dernière distribution de chez Ubuntu la 08.04 également surnommée la Hardy Heron.

Dans le monde de Linux, ce qu’on appelle un distribution, c’est un assemblage de logiciels [2] stand alone (qui tient tout seul). C’est à dire qu’il est déjà configuré comme il faut et il est livré avec des drivers et des logiciels compatibles avec une grande variété de PC et de périphériques. Il existe d’autres distribution parmi lesquels on trouve Mandriva [3], Xandros [4] ou Red Hat.

L’avantage de la distribution Ubuntu est qu’elle cible le grand public en étant très conviviale et intuitive, sans que l’utilisateur croule sous un grand nombre de paramétrages possibles.

Et depuis, je m’amuse comme un petit fou à découvrir toutes les possibilités du système. D’où le silence radio sur mon blog ces temps-ci.

Mais qu’est ce qui change par rapport à Windows ?

Ben pas grand chose en réalité pour le simple utilisateur lambda que je suis. La vue ci-dessous vous résume bien les capacités de Ubuntu. Cliquez sur les vignettes pour ouvrir en grand les photos.

Il ressemble beaucoup à Windows, le double-clic fonctionne ici aussi et la plupart des logiciels existent également sous Windows. Jusqu’à présent, j’ai pu lire tous les formats de fichiers que j’avais avant (vidéos, musiques, documents, fichiers compressés...). Je lis même beaucoup plus de formats qu’avant ! La plupart des logiciels sont simples et sans fioritures esthétiques. Comme j’aime. Donc, pas de problème de compatibilité. Et les problèmes de DRM ? Oubliés ! Déjà je boycottais, mais là, la plupart des logiciels de lecture et de rip arrivent à passer outre.

Et si vous avez besoin d’un truc à faire de particulier et pas de logiciel qui vous permettent de le faire ? Il suffit alors de lancer le « Gestionnaire de Paquets » et des milliers de programmes gratuits attendent juste d’être installés pour faire votre bonheur. Il y en a même trop et le plus dur est de bien les choisir sans se tromper.

De plus, Ubuntu révèle à qui sait chercher un grand nombre d’options cachées.

Par exemple, la gestion du clavier français est d’une puissance extrêmement supérieur à ce que réussi à faire Windows. Si on veut afficher un caractère accentué ou spécial tel que É, ou À, ou œ, ou encore Ç. Inutile de courir chercher la « Table de Caractère » ou d’apprendre par cœur des codes de type alt+0401 ou alt+0196. Pour un Ç, un shift+Alt Gr+ç suffit.

Linux Ubuntu tourne impeccablement sans ralentissement sous une configuration nettement inférieure à ce qui est nécessaire pour Windows Vista. Et ce malgré les joujoux inutiles comme la possibilité de jongler en 3D entre les fenêtres ou les bureaux.

L'effet 3D pour passer d'une fenêtre à l'autre.
L'effet 3D pour passer façon cube, pour passer d'un bureau à l'autre.

Points noirs

Et oui, il y a toujours un revers à la médaille. Voici les quelques points noirs que j’ai pu relever :

– ATI fait le service minimum pour adapter ses pilotes de carte graphique à Linux et ceux-ci ne gèrent pas le multi écrans (sauf en mode clone) alors qu’ils le gèrent sous Windows. Sur ce point, le concurrent, nVidia, est plus balèze, car il fait tout ça sous Linux. Malheureusement, mon PC tourne avec une carte graphique ATI.

– Linux Offre une panoplie incroyable de logiciels de montage vidéo. Mais aucun n’est capable de lire directement les .mp4 vidéos de mon caméscope Sanyo. Grr ! D’où mon retard incroyable dans ce domaine pour vous monter et présenter de nouvelles vidéos. Il me faut réencoder les vidéos une par une pour les rendre compatible avec les logiciels de montage qui tournent sous Linux.

– Peu de jeux du commerce sont compatible avec Wine et son add-on spécial jeux : Playonlinux. Mais, comme je joue très rarement, ça ne me gêne pas tant que ça.

Vous me direz, ce n’est pas grand chose et je suis sûr qu’avec un peu de patience et de recherche j’arriverais à les surmonter.


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