Le temps fil...

Cloverfield et No country for the old men

Article mis en ligne le 26 février 2008
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

Oulà ! Je m’aperçois que je n’ai rien rajouté sur mon blog depuis plus d’une semaine et demi. Certaines s’inquiètent. Le temps passe trop vite en ce moment. Entre le taf, quelques sorties et la préparation de mes prochaines vacances, le peu de temps qu’il me reste est consacré à la numérisation de vieilles VHS. D’ailleurs bientôt, prochainement ici même vous pourrez en découvrir une en exclusivité. [1]

Donc, en attendant, voici mes avis sur les derniers films vus : Cloverfield et No country for old men.

– Cloverfield
– No country for old men

– Annonce !

Cloverfield

Voilà un film qui s’est très largement inspiré d’un autre succès cinématographique. Non seulement, pour son style : entièrement filmé caméra à l’épaule en "caméra presque subjective" par les acteurs du films et aussi par le buzz lancé sur Internet à son sujet. Le film dont Cloverfield est inspiré est évidemment le Projet Blair Witch. Sur Internet, tout tournait autour de teasers anonymes lancés au hasard sur YouTube, sur des sites mystérieux annonciateurs de prophécies et/ou d’expériences ratées. La pâte des auteurs de la série Lost était derrière. Tous ces éléments du buzz décrivait l’invasion d’une espèce de Godzilla ou de Cthulhu sur New York. Le titre, tout aussi énigmatique et à jamais provisoire laissait lui aussi planer le mystère : Projet Cloverfield [2] ou Projet Champs de Trêfle dans la langue de Jean-Pierre Foucault. De toute évidence, le producteur J.J. Abraams, également producteur de la série Lost, sait ce qu’il faut faire pour vendre une histoire et tenir ses spectateurs en haleine.

L’histoire : la soirée d’adieu organisée dans le bas Manhattan en l’honneur d’un jeune cadre dynamique promu au Japon, va se transformer en désastre avec l’arrivée d’une catastrophe dans l’Hudson river.

Cloverfield

L’intérêt du film est le parti pris du réalisateur (Matt Reeves) qui - pour un film à grand spectacle avec beaucoup d’effets spéciaux et contrairement à des réalisateurs comme Roland Emmerich, - va s’intéresser à une poignée de personnages et les suivre du début à la fin. Quitte à laisser le gros de l’action qui se voudrait spectaculaire en second plan dans le film. Le réalisateur s’est aussi visiblement très inspiré du documentaire impromptu réalisé par les deux journalistes français lors de l’effondrement des deux tour le 11 septembre 2001.


Deuxième point fort, un peu comme dans Alien, le huitième passager, la tension et le suspense montent crescendo. Au début, nous ne voyons jamais le danger en face et nous ne savons pas ce qui arrive aux protagonistes. Ce n’est que petit à petit que l’on découvre l’ampleur des choses.

Mon opinion : film fort sympathique, qui se laisse voir, surtout par son côté décalé par rapport aux grands noms du genre.

No country for old men

Dans un désert au Texas, un chasseur sans emploi tombe sur les cadavres d’une poignée de mexicains. Ces morts sont les victimes d’un règlement de compte entre trafiquants de drogue. Comme notre chasseur tombe également sur le magot et qu’il s’enfuit avec, il va être pourchasser par le tueur à gage de l’organisation maffieuse. Celui-ci, joué par l’espagnol Javier Bardem, est un psychopathe complet qui joue le sort de ses victimes à pile ou face. Est-ce que le vieux shérif blasé, revenu de tout et proche de la retraite (Tommy Lee Jones) va réussir à rattraper le tueur avant que celui-ci ne parviennent à ses fins ?

No country for old men

Ce film, à la fois très noir, violent et très proche de Fargo, un autre film des frères Coen ; il en est également l’antithèse. Ici, point de neige ou de froid, point de shérif acharnée, comme dans Fargo. Mais plutôt du désert chaud et un vieux flic blasé au sentiment d’impuissance très fort face aux évènements. No country for old men reste un bon film, non dénué d’humour noir et de moments forts. Toutefois, il ne restera pas chez moi comme l’un des meilleurs des frères Coen. Je leur préfère largement des films comme The Big Lebowsky, Le Grand Saut, Barton Fink ou O’brother.


Petite annonce

Pour finir cet article transitoire, voici une petite annonce que je désire faire passer.

Comme j’ai parait-il contribué à atteindre les objectifs 2007 de mon service, mes supérieurs hiérarchiques m’ont offert en guise de prime de participation deux entrées valables en 2008 pour le Parc du Futuroscope.

Ainsi, je cherche une personne (de préférence de sexe féminin) qui voudrait bien faire du tourisme à Poitiers avec moi durant un jour ou deux. Les dates du séjour sont à déterminer. Je propose d’y partir durant le printemps en mai ou juin (de préférence en semaine), pour profiter et de la belle saison et d’une faible affluence.

Si intéressé-e, envoyez moi un message !

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