Trois films en cette fin d’année

Films du moment : Musée Haut, Musée Bas, Rock’n Rolla et Le plaisir de chanter.

Article mis en ligne le 4 décembre 2008
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

Revoici l’irrégulière rubrique cinéma. Il y avait longtemps que je n’avais pas fait de compte rendu de film. Dernièrement, j’ai vu Musée Haut, Musée Bas, Rock’n Rolla et Le plaisir de chanter.

Sommaire

– Musée Haut, Musée Bas
– Rock’n Rolla
– Le plaisir de chanter
– Les grosses bouses à ne pas aller voir !

Musée Haut, Musée Bas

Vous connaissez Jean-Michel Ribes, l’auteur et réalisateur de la série Palace ? Et bien, c’est lui qui est également l’auteur et le réalisateur de Musée Haut, Musée Bas. L’avantage d’évoquer Palace, c’est que ça permet de décrire le style du film Musée Haut, Musée Bas. Ce dernier est un film à sketchs joués en majorité par les mêmes comédiens que la série. Autant dire une myriade d’acteurs. Et l’humour est complètement loufoque tout comme dans la série avec peut-être un soupçon de subtilité en plus.

Il y a un fil rouge à cette série de sketchs. Un grand musée parisien imaginaire, composé de morceaux hétéroclites de tous les musées existants [1] subit l’assaut de la Nature sous les traits d’une invasion de grenouilles. Or, le conservateur du musée, Monsieur Mosk (Michel Blanc) qui hait par dessus tout la nature, va tout faire pour éradiquer le phénomène. Pendant ce temps une série de visiteurs ou d’employés se côtoient dans les couloirs labyrinthiques du musée et y vivent leur expérience personnelle. C’est l’occasion idéale pour égratigner au passage les partisans de l’art moderne, les snobs, les beaufs, les bobos, les groupes organisés, la politique d’immigration et surtout les écolos...

Même si certains sketchs sont de trop et ne sont pas très drôles ; j’ai tout de même passé un très bon moment à regarder ce film dont j’ai du mal à me décider s’il est baroque ou surréaliste. Car tout fini dans un magistral foutoir délirant et jubilatoire. Ça c’est Palace !

Rock’n Rolla

Là on change de registre. Voici le dernier film de Guy Ritchie, l’ex de Madona mais surtout le réalisateur des très bons Crime, arnaque et botanique et Snatch. Ici, Guy Ritchie revient aux films de gangsters purs et durs qui ont fait le succès de ses débuts. Rock’n Rolla raconte l’histoire de maffieux londoniens qui trempent dans la magouille immobilière et qui tentent de s’arnaquer les uns les autres dans une intrigue à tiroir comme sait si bien le faire Guy Ritchie.

Rock’n Rolla est un cocktail réussi d’action, de violence, de sensualité et de beaucoup d’humour. Bien que n’arrivant pas à la cheville de Crime, arnaque et botanique et de Snatch ; Rock’n Rolla est la bonne surprise de cette fin d’année et est surtout beaucoup mieux que Revolver son précédent film en 2005 qui m’avait extrêmement déçu.

Le plaisir de chanter

Le plaisir de chanter est un film d’espionnage à la française. Je m’explique : il y a de l’espionnage certes, mais également beaucoup de scènes de sexe explicite et un soupçon intellectualisme culturel. Un film de Ilan Duran Cohen avec Marina Foïs, Jeanne Balibar et Lorànt Deutsch.

La base de l’histoire est la recherche par différents groupes d’espions d’une clé USB supposée être en possession de la veuve (Jeanne Balibar) d’un trafiquant d’uranium enrichi. Celle-ci très naïve suit des cours de chant lyrique dans lequel va s’incruster toute une tripoté d’espions dont deux espions de la DST : Muriel (Marina Foïs) qui veut absolument un enfant et son subordonné et amant Philippe (Lorànt Deutsh).

J’avoue au début du film je me demandais où j’étais tombé et j’ai faillis m’en aller. Mais avec un peu de patience, j’ai commencé à apprécier et j’ai bien aimé l’humour déjanté de ce film complètement barré. Les deux actrices principales sont vraiment exceptionnelles.

Les grosses bouses

Voici d’autres films que j’ai vu récemment et qui ne méritent pas que je perde trop de temps à les détailler [2]. Mais il me faut vous avertir avant que vous ayez envie de les louer ou de les télécharger.

– Disco

On a beau être Franck Dubosc, star incontestable des one man shows, ça suffit pas à en faire un bon film. Dubosc, caricature de lui-même, entraine ses coéquipiers dans sa triste chute.

– Idiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Je n’arrive toujours pas à croire que ce film putassier et complètement con ait été réalisé par Steven Spielberg. Il est arrivé à me faire aimer le numéro 2 de la série.

– Astérix aux Jeux Olympiques

J’ai souris trois fois. Le reste du temps, je suis resté complètement affligé. Mais qu’est allé faire Jamel Debouze dans cette galère ? La seule bonne idée du film : avoir dégagé Christian Clavier du rôle d’Astérix, mais pour ce que ça a servi...

– Le Royaume Interdit

Se vantant d’être le premier film réunissant à l’écran Jet Li et Jacky Chan, ce film est une caricature américaine des Wu Xia Pian qui massacre du pied l’honorable légende chinoise du Roi Singe. A fuir !

Il y a d’autres films, mais j’ai du les oublier tellement ils étaient nuls.


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