
Revenons aux fondamentaux. Athènes est issue d’un synœcisme qui eu lieu vers - 800 sur ce qu’on a appelé plus tard l’Acropole, la « ville accrochée ». Là, se situe le noyaux d’Athènes, sur un rocher surplombant la plaine de l’Attique. Un site ainsi facilement défendable. Des villages d’origines Ioniennes (là depuis - 1400 et plus) voulurent se protéger des invasions Doriques et s’unirent pour se défendre.
Selon la légende, c’est Cécrops né mi-homme mi-serpent, qui fut le premier roi d’Athènes. Il a alors la lourde tâche de choisir un protecteur à sa cité. Poséidon et Athéna entrent alors en compétition. C’est l’un des deux qui deviendra le dieu tutélaire. Poséidon fit jaillir du rocher de l’Aréopage une source d’eau salée. Sur ce même rocher, Athéna, y fera pousser un olivier. Les femmes d’Athènes majoritaires pensèrent que l’olivier était plus utile à la communauté. Les Athéniens alors choisirent Athéna comme déesse tutélaire. Mais, pour apaiser la fureur de Poséidon, Crécrops interdit à l’avenir aux femmes d’avoir le droit de vote.
Avec la pression démographique, Athènes s’étendit. L’Acropole, tout en gardant sa position de forteresse, devint alors seulement un lieu dédié au culte où l’on érigea les temples que l’on connaît aujourd’hui : Le Parthénon, l’Érechtérion... que l’on peut voir sur les photos. Athènes deviendra également grâce à Clisthène le premier État démocratique au monde.