
Où je parle de deux types de bandes passantes.
Voilà t’y pas que dimanche dernier je reçois ce message de mon hébergeur : « Le mois dernier, le trafic généré par votre compte a dépassé le forfait de 2 Go qui est alloué à chaque utilisateur. Bravo pour le succès de vos sites ! La rançon de la gloire, c’est qu’un supplément de facturation vous a été appliqué au ko de dépassement. » Bonne ou mauvaise nouvelle ? C’est vrai que le moi d’avril est mon mois record toute catégorie mais de là à justifier une bande passante de 2 Go !
Le succès arrivant, je me suis dit que je devrais mettre de la pub pour financer mon site web. Même si je suis plutôt contre le principe, vu mes scores, peut-être suis-je sur le chemin pour devenir millionnaire ?
Heureusement, le lendemain mes chevilles dégonflèrent, car je reçu un message qui me rassura sur une éventuelle facturation : « Veuillez ne pas tenir compte du message que vous avez reçu cette nuit concernant votre dépassement d’usage de bande passante. Il vous a été envoyé par erreur au moment de la mise en place de ce nouveau script. »
En effet, même boostée par mes articles sur l’Afrique qui ont fait bondir la fréquentation du blog durant le mois d’avril ; la bande passante de mon site culmine modestement à 125 Mo les meilleurs jours (loin des 2 Go du messages).
Mais passons à un sujet qui intéresse mieux mes visiteurs.
Une autre bande passante
Samedi dernier, à l’occasion de la GenCon [1] où finalement nous n’avons pas mis les pieds, une bande de joueurs est passée chez moi et est restée toute la nuit. Cette bande passante était constituée à ce moment là de Aude, Gaël, Nicolas et Yann.
Au menu de la soirée, j’avais prévu quelques spécialités Sud Africaines en apéritif, comme le Biltong [2] à l’autruche ou au koudou. Un cake salé aux noix préparé par Gaël et des hot-dogs de courgette préparés par mes soins ont servi de plats principaux. Le tout accompagné par un vin rouge Sud Africain et un blanc d’Alsace apporté par Yann.
Jungle Speed
Parmi les convives, Aude était la plus excitée et, sure d’elle, nous a tous défié au Jungle Speed. Ce sont enchainés alors deux parties de Jungle Speed coup sur coup. Bien sur, même si Aude a terminé deuxième lors de la première partie derrière votre serviteur et dernière lors de la deuxième partie ; son exploit fut donc très en-deçà de son ambition affichée.
Poker
Le deuxième jeu abordé fut le Poker. Un autre jeu où Aude se disait très forte et pensait tous pouvoir nous bluffer. C’est à ce moment que nous avons accueilli un nouveau convive : Stéphane "Yodok". Je n’ai pas compté les pions, mais Aude a terminé la partie loin derrière Nicolas (à mon avis, le grand gagnant), Yodok et Gaël. Je fut le premier à perdre, m’étant fait grapillé petit à petit le peu que j’avais par Nicolas. Celui-ci sur un dernier coup a emporté mon tapis sur un gros coup de chance : tous les deux titulaires d’un brelan de 4, lui avait une figure en carte isolée alors que j’avais un vulgaire 7.
Ce fut le temps de déguster le dessert, un milk-shake à base d’Amarula [3], accompagné par du pop-corn fait maison. Suivit d’un café et d’un digestif.
La Vallée des Mammouths
Le troisième jeu est plus dans mes goûts et mes cordes : un vieux classique du jeu de stratégie et d’humour de feu la maison d’édition Ludodélire (réédité depuis chez Tilsit). J’ai nommé : La Vallée des Mammouths [4]. Celà dit, je n’ai pas brillé par mon talent. Placé au centre de la carte, avant même le premier hiver, j’ai été assaillis de toute part : Aude, Yann, Nico... Ce qui m’a mis très mal en point. Heureusement, j’ai réussi une riposte qui a laissé Yannou chancelant lui aussi. Nous avons perdu en ne passant pas le premier hiver. Aude et Nico ont vu le printemps de justesse. Ainsi, seuls Yodok et Gaël on tenu l’hiver comme si de rien n’était et on pu l’été venu se consacrer à la conquête du territoire des autres. Yodok s’est concentré sur Nicolas et Gaël s’est mise en tête de finir Aude. Mais comme Nico se portait mieux que Aude, Il a été plus facile à Gaël de bâtir ses 4 villages et ainsi de gagner la partie avant l’hiver suivant.

A la fin de cette longue partie, nous étions aux alentours de 4 heures du matin, nous perdîmes alors deux commensaux. D’abord le Yodok, pressé de s’endormir dans les bras de sa dulcinée. Puis, peu de temps après, ce fut le tour de Gaël également pressée de rejoindre Morphée.
Les Colons de Catane
Nous n’étions plus que quatre. C’est le chiffre idéal pour entamer une partie de Colons de Catane, encore un classique. Partie haletante, que j’ai gagné non sans mal face aux efforts conjugués des autres joueurs pour m’en empêcher.
Ainsi, c’est vers 6 heures le dimanche matin que nous nous sommes tous séparés, Nicolas emportant ma télé dans l’espoir de la réparer. Je n’ai plus qu’à en acheter une neuve.