Cinéma : le Top 5 de 2007

Mes films préférés de l’année.

Article mis en ligne le 22 décembre 2007
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

L’année dernière, je vous donnais le palmarès de mes 5 films préférés pour 2006. Et bien, je réitère l’expérience avec les films que j’ai vu en 2007.

Voici mon classement.

Les liens renvoient vers les articles où j’ai déjà critiqué les films en question. Pour ceux dont je n’avais rien écrit, le lien vous renvoi au bas de la page où vous pourrez lire un petit mot à leur sujet.


1. La vie des autres

2. Persepolis

3. Boulevard de la Mort

4. La Cité Interdite

5. Black Snake Moan

  • Sinon, je conseille également fortement [1] :
  • On passe un bon moment avec [2] :
  • Ouais, sympas sans plus [3] :
  • Bof bof [4] :

Ci-dessus, vous avez pour lire la liste de tous les films que j’ai vu cette année classés du meilleur à mes yeux au moins bon. Ce n’est pas seulement la qualité intrinsèque de chaque film qui m’a permis d’effectuer ce classement, mais aussi l’impression que chacun a laissé dans mon subconscient. Une marque indélébile et parfois irrationnelle.

Toutefois, pour préciser mon propos, je tiens à dire que n’ai pas vu de vraiment gros navets, contrairement à l’année dernière. Car même les “bof bof” se laissent voir.

Résumé des films

99 francs

Le bouquin m’avait bien fait triper, le film reste dans la même veine avec un Jean Dujardin qui décidément sait tout faire, dans le rôle d’un Frédéric Beigbeder alias Octave Parango, un publiciste qui a des scrupules à travailler dans ce milieu et donc, qui se laisse aller au désoeuvrement. Le livre me paraissait un peu plus politisé que le film, mais une certaine forme de critique de la société de consommation est sous-jacente dans celui-ci.

Shoot them up

Enfin un titre qui résume bien tout le film. Car la mitraille n’arrête pas pendant une heure et demi. Aucun cessé le feu depuis la première minute jusqu’à la dernière. C’est un film gros, voir grotesque, mais très drôle finalement. Clive Owen et Monica Bellucci vont défendre un bébé contre les griffes de la pègre acoquinée avec le lobby des armes à feu. Car cette farce dont l’esthétisme est très inspiré des gunfights de Hong Kong n’a qu’un but : militer contre l’industrie armurière américaine.

28 semaines plus tard

La suite de 28 jour plus tard démarre avec une scène très forte où Robert Carlyle est poursuivit dans la campagne anglaise par une centaine de zombies. Que s’est-il passé 28 semaines plus tard ? Et bien, l’armée américaine a débarqué à Londres ! Mais attention, ce n’est pas Alien 2. Dans ce film, comme dans le précédent, les personnages sont humains, ils doutent, ils font des erreurs, il n’y a pas de héros mais juste des gens qui veulent s’en sortir. Moins bon que l’original, ce film reste néanmoins musclé et impressionnant.

28 semaines plus tard

Je suis une légende

Ici Will Smith s’appelle Neuville. C’est un médecin biologiste qui se retrouve tout seul dans les rues de New York avec son chien à la suite d’une pandémie. La ville est désertée par ses habitants et les animaux sauvages échappés du zoo de Central Park ont pris possession des lieux. Ainsi, notre Prince de Belair organise sa vie tout seul. Mais la nuit, il s’enferme à double tour, car une menace rode dans l’obscurité... Ce film est haletant et a tout ce qu’il faut pour en faire un bon film d’action, mais il vient après 28 jours plus tard. Donc on a une grosse impression de déjà vu. Dommage, car le livre est très antérieur à 28 jours plus tard.

Cow Boy

Un journaliste de télévision (Benoît Poelvoorde) décide de réaliser un documentaire engagé sur une prise d’otage politique qui a eut lieu dans les années 70. Il décide de retrouver le preneur d’otage ainsi que les otages qui étaient adolescents à l’époque. Il veut monter une reconstitution de la scène, pensant réconcilier le preneur d’otage et ses victimes. Mais, ce journaliste va aller de désillusions en désillusions en s’apercevant que le preneur d’otage (Gilbert Melki) n’a plus ses idéaux humanistes d’antant. Ce film oscille entre le comique gros basé sur le jeu du duo Benoît Poelvoorde et François Damiens son cadreur (révélation belge de OSS 117 et de Dikkenek), et les intimistes prises de conscience du héros. Dommage, il aurait fallu choisir entre le film comique et le drame psychologique sur un idéaliste en perte d’illusions. Le mélange ne tient pas bien la route.

Cow Boy

Le Cœur des hommes 2

Déjà, quand on met “2” à la suite d’un titre, ça me fait peur. Ça sent le film racoleur qui essai de rentabiliser un succès. Et malheureusement, ici, c’est le cas. Mais, heureusement, toutefois, le réalisateur Marc Esposito ne quitte pas le cahier des charges qu’il s’est fixé. Les trois personnages principaux sont en tout point identiques à ceux de l’opus précédent et donc restent très sympathiques. Personne ne sera dépaysé. Certaines répliques sont très drôles et font mouche. Mais tout ça manque de fraicheur. Alors que le premier film m’avait enchanté, celui-ci me laisse un goût fade de resucé.


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