Morne mois d’août

Alors, on se réfugie dans les salles de cinéma.

Article mis en ligne le 16 août 2007
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

La météo du mois d’août n’est pas terrible. La manifestation annuelle pour faire ressembler la Capitale à une station Balnéaire est réussie : elle lui donne des airs de plage bretonne. Alors que fait-on quand on habite Paris ? On se réfugie dans les salles de cinéma. Qui a-t-il à voir ? Ben le choix n’est pas terrible non plus : Les Simpsons - le film, Interview, Planète terreur.

Sommaire

– Paris Plage Bretonne
– Les Simpson
– Interview
– Planète Terreur

Paris Plage Bretonne

C’est sur, la rénovation de la Place de la Bataille de Staligrad et Paris-Plage, ça donne une ambiance conviviale et festive au quartier, mais la foule attendue n’est pas au rendez-vous... La faute à la météo ?

Stalingrad
La nouvelle place de la bataille de Stalingrad et la Rotonde de la Villette bientôt le siège d’un restaurant-loundge.

La guiguette
Paris plage au Bassin de la Villette.
Les mini pédalos
Pédalos et barques à louer.
Parquet de danse
Un peu vide.
Mk2 Quai de Loire
L’un des deux ciné du Bassin de la Villette.

Heureusement, les deux Mk2 du bassin n’ont pas besoin de soleil pour enregistrer les entrées.

Les Simpson - le film

Le résumé

Le lac de Springfield est très pollué à la limite des normes requises.

Pour une raison dont je vous laisserais la surprise, Homer va faire dépasser à la pollution du lac le seuil de l’acceptable. Cela aura pour conséquence de provoquer une catastrophe qui mettra en péril toute la ville de Springfield et la famille Simpson.

Les Simpson - le film

Mon avis

En fait, c’est Homer, dans le générique de début qui a raison. Nous sommes tous des imbéciles de payer pour aller voir ce film au cinéma alors que ça passe gratuitement à la télévision. D’autant que la plus part des épisodes 20 minutes qui passent à la télé sont plus percutants, plus subversifs, et plus drôles que ce long film d’une heure et demi.

On ne s’y ennuie pas, non. Mais je me serais attendu à quelque chose de beaucoup plus grandiose pour le passage de cette série culte sur grand écran. Comme ce fut le cas pour le film de South Park qui contrastait beaucoup plus vis à vis des épisodes télés. Ici, le scénario est mou du genou car la série nous a habitué à beaucoup mieux, et les meilleurs gags sont dans les génériques (de début et de fin). A noté quand même un très bon moment de cartoon, quand Bart traverse Springfield en skate board. Dommage que le gag ait déjà été longuement exploité par un certain Mike Myers.

Pour voir un bon film d’animation cet été, allez voir Persepolis de Marjane Satrapi.

Interview

Hugues Delatte, journaliste professionnel, interviewe Britney Spears. Ce n’est pas très loin du sujet du film de Steve Buscemi, déjà acteur génial de Mister Pink dans Reservoir Dog et d’autres déjantés dans Desperado, Con air, Armageddon, Fargo ou encore The Big Lebowski et Ça tourne à Manhattan. Ici, il est à la fois réalisateur du remake d’un film éponyme hollandais de feu Theo Van Gogh et acteur de son propre film.

Interview

Steve Buscemi joue pour une fois un rôle sérieux, celui de Pierre Piders, journaliste politique et ancien correspondant de guerre. Son patron l’oblige à interviewer une bimbo, starlette du grand et du petit écran, Katya, jouée par Sienna Miller, actrice que je ne connaissais pas. Bien sur, c’est une humiliation pour ce journaliste de s’abaisser à ça. Pour lui, Katya n’est qu’une bimbo blonde siliconée pour qui il a du mépris. Évidemment, la personnalité de cette petite se révèlera plus riche qu’il ne s’y serait attendu. Et l’interview révèlera plein de surprises, laissant un jeu de dupe se jouer entre les deux protagoniste.

Ce huit-clôt est très réussi. Il arrive à fleureter avec tous les poncifs auxquels on aurait pu s’attendre sans tomber dedans à aucun moment. En bref, un bon petit film riche en intensité.

Planète Terreur

On peut dire que le cahier des charges est respecté. Comme l’autre film du projet Grindhouse, Boulevard de la Mort de Tarentino, celui-ci respecte les codes. C’est à dire de tourner un film qui serait comme une véritable série Z des années 70. Même les bandes annonces avant le film et les imperfections de la bobine et de la bande son sont là pour donner dans l’authentique. Il s’agit d’un effet de style que l’on peu ne pas aimer. Ce qui est drôle à voir, c’est aussi les points communs entre les deux films. On retrouve le vieux shérif et l’hôpital de Boulevard de la Mort [1].

Mais, passé outre ce jeu entre les deux amis : Robert Rodriguez et Quentin Tarentino, tournons nous vers le véritable sujet du film.

Ici, il est question de zombies mutants qui vont se répandre autour d’une petite ville du Texas à la suite d’une contamination. La contamination est due à une fuite dans une base militaire qui serti de lieu d’expérimentation d’armes biochimiques. Ceuxu-ci ont été testés pendant la guerre en Afghanistan et ont eu des retombés sur les soldats américains. C’est un jeune dépanneur (Freddy Rodriguez) et son ex-petite amie [2] qui vont mener la résistance contre les zombies.

Planète Terreur
Un film Grindhouse.

Le film est une pure merveille visuelle. Très jouissif, il est bourré d’humour second degré, de scènes gores, d’hémoglobine, d’apparitions de guest-stars et de clichés volontairement poussés à fond. Si vous avez aimés les premiers films de Robert Rodriguez, Desperados, Une nuit en enfer, celui-ci est de la même classe. Et si vous avez apprécié les premiers films de Peter Jackson, Bad Taste, Brain Dead, celui vous plaira aussi.


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