S’occuper l’été à Paris (partie 1)

Que faire en ce début d’été à Paris quand on ne part pas.

Article mis en ligne le 11 juillet 2008
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

Que faire aux mois de juin et juillet à Paris quand on a quelques jours à tuer mais qu’on ne part pas en vacance ? Ben moi en tout cas, voici ce que je fais...

La Fête de la musique

C’est le grand rendez-vous le 21 juin qui marque la passage à l’été. Une fête laïque et paillarde qui supplante la Saint-Jean religieuse. Cette année la Fête de la musique est tombée un samedi. Et je dois dire que je n’ai jamais vu autant de monde dans les rues de la capitale.


Nous avions prévu d’aller voir le concert de la FNAC à Vincennes, mais vu le monde, et l’impossibilité de pouvoir y aller suffisamment tôt pour “réserver” son espace vital, nous avons préféré rester dans le quartier.

La Fête du cinéma

Ben, cette année, je n’y ai pas participé. D’abord parce que je préfère les salles de cinéma quand elles sont calmes. Et de plus, la programmation de celles-ci pour la Fête du cinéma est vraiment pas terrible car en générale la priorité est aux daubes commerciales américaines et aux films destinés aux préados.

Mais, durant cette période, j’ai pu tout de même apprécier Sparrow de Johnnie To et Diary of the Dead de George A. Romero.

Sparrow

Un groupe d’excellents pickpockets qui œuvrent dans Hong-Kong se font approcher de différentes manières par une très belle femme qui désire exploiter leur talent.


Ce film d’action sans action, cette chorégraphie sublime sans un pet de kung-fu ou de gun-fight dedans est frais et guilleret. Du grand Johnnie To, dans un genre plus romantique dont on ne lui connaissait pas le talent. Effectivement, je lui préfère de nombreux autres films mais celui-ci n’est pas trop mal.

Diary of the Dead

Romero avec son âge canonique rempile pour nous livrer un énième film de zombie. Mais comme on le sais, chaque film de zombie de Romero dissimule derrière le gore une petite satyre sociale propre à son époque. Le film demeure très sympa, mais les ficèles employées ont déjà été surexploitées depuis le Projet Blair Witch, avec Redacted, Rec ou encore Cloverfield. C’est à dire qu’il s’agit un film qui prend comme unique point de vue celle des caméras utilisées par les acteurs du film.


Pour ce qui est des zombies, on lui préfèrera des films comme Shawn of the Dead pour l’humour, ou 28 semaines plus tard pour l’émotion.

Les expos

Paris est une capitale culturelle où l’on trouve un choix exceptionnel de curiosités. J’ai choisi d’aller voir :

Hokusaï, l’affolé de son art

Vous connaissez ma passion pour la culture japonaise et les plus chanceuses d’entre vous ; celles qui ont pu observer les estampes japonaises dans ma chambre à coucher, sauront déjà qui est Hokusaï Katsushika. Il s’agit de l’un des artistes japonais les plus connu en occident. Auteur notamment de la série des Trente-six vues du Mont Fuji. Les estampes japonaises de l’Ère Edo ( 1600-1870) ont largement influencées les artistes européens du début du XXeme siècle (Van Gogh en tête) et les actuels auteurs de Manga.

L’estampe la plus connue de Hokusaï est celle ci-dessus : La Grande Vague de Kanagawa. (On peut cliquer pour agrandir). Elle fait parti de la série des Trente-six vues du Mont Fuji et a notamment inspirée un célèbre fabriquant d’articles et de vêtements de sport.

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Inspiré de la Grande Vague de Kanagawa dont l’auteur est Hokusaï.

Une exposition au musée Guimet jusqu’au 4 août.

Les soldes

Un nouveau jeans, une nouvelle chemise... Et oui, sans autre commentaire, c’est la saison des soldes. Et c’est peut-être le seul moment où on peut avoir des vêtements habituellement très chers, seulement chers. Tout le mois de juillet jusqu’à début août.

Il y a plein d’autres choses, le reste est à suivre...


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