P’ti Jeu

Jouez avec moi !

Article mis en ligne le 21 septembre 2007
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

Un peu de distraction ne fait pas de mal. Ainsi, je vous propose une petite devinette à laquelle vous devrez répondre dans les commentaires de l’article. En voici la règle du jeu : vous pourrez lire ci-après trois anecdotes sur moi. Parmi ces trois affirmations il n’y en a qu’une qui est vraie. A vous de découvrir laquelle ?

Est-ce que vous me connaissez si bien que ça ?

1) Un été caniculaire, une chaleur étouffante. A cette époque, je travaillais dans un hôpital en tant que brancardier. Le dimanche, l’équipe est réduite. Nous sommes deux pour tout l’hôpital : l’un dévolu aux urgences et l’autre au reste. Ce dimanche là, je m’occupais du reste. D’habitude, c’était plutôt calme et l’on passait une grande partie de la matinée à regarder la télé avec le standardiste. Là, je fus appelé par le service de médecine. La veille nous y avions admise une jeune fille d’à peu près mon âge pour une TS [1].

J’étais là pour son hospitalisation. La pauvre semblait très malheureuse et était très dépressive. L’interne avait dit qu’elle faisaient une dépendance aux médicaments. Ce jour là, je devais retourner la chercher au pavillon de médecine pour l’amener passer un scanner, dans le bâtiment central. Une fois arrivé dans le service, les infirmières m’indiquèrent la direction de sa chambre.

Quand je suis entré dans la pièce avec mon petit fauteuil roulant, la fille visiblement très perturbée m’attendait en peignoir. Quand elle me vit entrer elle laissa tomber son peignoir au sol et se retrouva complètement nue devant moi. Elle dit quelque chose qui ressemblait à : “Enfin, un homme !”. Puis, elle s’approcha et m’enlaça avec force et frotta son bassin contre mon bas-ventre. Il m’a fallu l’aide d’une infirmière pour la dégrafer de ma blouse, l’habiller et l’amener en service de radiologie.
2) Nous sommes dans les Alpes pour un stage de parapente. Le 4x4 de l’école de parapente nous emmène vers l’un des plus long vol du stage. La durée de celui-ci sera d’une vingtaine de minute. Après une marche d’approche assez difficile, nous nous retrouvons sur le lieu de décollage, a une altitude approchant les 1800 mètres. De là où nous sommes, nous ne voyons pas la zone d’atterrissage 1200 mètres plus bas. Le moniteur nous explique qu’il n’y aura pas de problème, celui-ci que nous avions repéré avant l’ascension ce trouve sous un replis de la montagne couvert de sapins en contrebas. Ensuite, il nous explique comment se placer par rapport au vent et à la pente pour l’atteindre. La radio est allumée, ma voile est étalée derrière moi. C’est mon tour, le moniteur baisse son bras et je m’élance.

Le début est sans problème, la portance se fait facilement et je m’élève rapidement. Je m’éloigne de la parois de la montagne. Je m’amuse, j’effectue quelques virages. J’admire le paysage. Au loin, un clocher, des prairies. Mais aucune trace de l’atterro et de sa biroute que nous avions vu en repérage. J’essaie de ne pas paniquer. A la radio, le moniteur m’indique que je ne suis pas dans la bonne direction.

Il faut que j’atterrisse là où c’est possible et que je me décide vite, car le sol se rapproche rapidement. Ce sera ce champs. Malheureusement, celui-ci est plein de vaches et c’est quasiment sur le dos de l’une d’elle que me pose. Un peu bousculée par cet étrange oiseau qui lui tombe dessus, elle panique et s’éloigne de moi en galopant entrainant le reste du troupeau avec elle. En attendant, je suis sauf sur l’alpage, il ne me reste plus qu’à replier la voile en attendant que mes compagnons de stage viennent me récupérer.
3) Le climat tropical est rude sur cette partie du globe, les températures sont extrêmes et le taux d’hygrométrie proches du 100% en cette période de l’année. Ma chemisette me colle à la peau. Je suis perdu au fin fond d’un l’enfer végétal. Mes pieds pataugent dans la boue en cherchant leur chemin depuis plusieurs heures.

Comment me suis-je retrouvé là, au milieu de nulle part, si loin de la civilisation ? C’est simple, en parfait touriste, j’avais entendu parler de sites isolés et intéressants, loin des sentiers battus. L’endroit qui m’intéressait et que je cherchais ce jour là était proche d’un cours d’eau où il était possible de se baigner. J’étais donc parti ce matin, à la recherche d’un cours d’eau. Le long de ce cours d’eau, il devait y avoir une cascade abritant des glyphes précolombiennes. Cette curiosité historique était l’objet de ma quête.

Ce n’est que le lendemain au cours d’une autre expédition que je les ais trouvées. Car, en attendant j’ai tourné en rond, là, au milieu de la jungle où les seuls végétaux que je reconnaissais sans faute était les bananiers.

Attention, une seule proposition par personne sera prise en compte. La question subsidiaire consiste à donner des détails sur le lieu et la date de l’anecdote qui a réellement existé. Et surtout, indiquez quelle est la raison qui vous fait croire que c’est l’anecdote que vous avez choisi qui est juste. Vous pouvez poser des questions, mais je ne suis pas obligé de répondre.

Je vous laisse un mois de cogitations et de questionnements pour vous prononcer. Je livrerais la réponse sur ce blog. Les vainqueurs gagneront le droit de venir avec moi une semaine cet hiver en vacances au ski.


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