Dexter, série de tueur
N’étant pas très séries, je ne peux pas vraiment m’exprimer ni sur Dexter, ni sur NCIS, ni sur Plus belle la vie...
Mais concernant l’utilisation des séries pour faire passer des "messages" au grand public, je crois savoir qu’il y avait eu une polémique quand le héros de 24h chrono a eu recours à la torture d’un méchant terroriste pour sauver le monde libre, alors que dans le même temps le président Bush tentait de justifier Guantanamo...
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Je pense que, comme une majorité de médias, les séries télés véhiculent surtout les idées de leurs auteurs. Je n’ai pas vu 24 heures chrono, mais j’ai entendu la polémique. La torture est également complaisamment utilisée dans NCIS. Mais, avec la série Lost, je peux donner un contre exemple.
Dans la deuxième saison de la série Lost, c’est un peu l’inverse. Sayid Jarrah, un ancien officier du renseignement de la Garde Républicaine irakienne, retourné par la CIA, tente de faire parler grâce à la torture le grand méchant de la série : Benjamin Linus, celui qui semble être le chef des Autres [1]. Même si le spectateur ne voit rien de la torture en question, la scène est assez forte et choquante. Surtout qu’elle intervient à un moment où l’intensité dramatique est à son comble et où les débats à se sujet entre les protagonistes sont houleux. Les plus réticents à cette pratique se laissent convaincre à l’utiliser ou sont écartés par la force ou la ruse par ses partisans.
Tout ça en vain. Car l’interrogatoire musclé de Benjamin Linus par Sayid Jarrah ne donnera rien. Au contraire il induira les personnages en erreur.
Dans la troisième saison de Dexter, même si les auteurs de la série sont complaisants avec l’exécution sommaire et le découpage en morceaux des criminels sanguinaire, la question de la torture gêne et offusque les officiers de police vedettes quand ils sont confrontés à un collègue qui en fait usage.
[1] Les Autres sont les grands méchants de la série, ils occupent l’île où sont tombés les naufragés du vol Oceanic 815. Ils sont habillés de hardes et volent les enfants des naufragés.