I’m back !

Ah ! Quinze jours de ski, ça ne suffit pas !

Article mis en ligne le 6 février 2006
dernière modification le 5 octobre 2021

par Laurent

De retour du ski, je reprends pied avec la vie parisienne...

Je retrouve mon PC, mes réveils à 4 heures du mat’ pour partir bosser, et les forums sur le projet de loi DADVSI.

Mais avant, il faut que je vous raconte ce qu’il s’est passé au restaurant dont-il-faut-taire-le-nom.

Neige et soleil

Ces deux semaines furent incroyable : quinze jours de soleil et de neige quasi non-stop [1].

En effet, la première semaine, la température ne dépassait pas le 1°C et la neige était toute fraîche en basse altitude. Un pur bonheur de glisse pendant une semaine. En haut, au dessus de 2000 m, le vent avait raboté un peu les pentes raides et les cailloux étaient apparents. Mais rien qui n’empêche de s’éclater et de descendre la fameuse Noir du Mottet !

C’est au cour de cette première semaine qu’il m’est arrivé un truc pas très banal : j’ai attrapé un coup de soleil. Jusque là, il ne s’agit pas d’une information très original, n’est-ce pas ? Cependant, l’endroit où les rougeurs se sont imprimées furent sous mes lèvres inférieurs de mon visage. Là, c’est un peu plus original. D’autant que chez moi, c’est plutôt mon nez qui fait office de capteur solaire et qui attire les UV. Donc, je dû m’habituer à me promener avec deux tâches rougeoyantes aux coins de la bouche.

Le restaurant dont-il-faut-taire-le-nom

C’est à partir de ce moment que mon histoire ce corse. Un après-midi, avec mon cousin [2], nous décidâmes d’aller déguster ces fameuses parts de tarte à la myrtilles d’un demi-kilo au moins [3] qui fait la réputation du restaurant dont-il-faut-taire-le-nom. (Voir la photo ci-jointe qui en attestera).

Nicolas mon cousin,
devant la tarte à la myrtille du restaurant dont-il-faut-taire-le-nom. Appréciez les 3 cm de myrtilles sauvages qui surplombent la pâte.

Après avoir pris une croûte savoyard pour mon cousin et un gratin de ravioles au beaufort en ce qui me concerne, vient le moment de commander la fameuse part de tarte. Je m’aperçois que depuis vingt bonnes minutes, une autre serveuse que celle qui nous sert n’arrête pas de me mater. Une jolie petite blonde au visage rond à l’allure sportive me jette des regards insistants tout en me souriant.

« Ça y est ! J’ai un ticket ! » me dis-je. Décidément, ce restaurant dont-il-faut-taire-le-nom et ses serveuse aguichantes n’aura pas fini de nous étonner.

Nous dégustions donc cette magistrale tarte à la myrtille avec Nicolas tout en devisant. J’essayais mentalement de trouver un moyen élégant qui me servirait à entamer la conversation avec la jeune demoiselle.

Quand enfin, après l’addition, ce fut le moment de partir, je m’avançai le sourire (et le coup de soleil [4]) aux lèvres en direction de la sortie. Là se trouvait la demoiselle blonde, elle nous attendait devant la porte. Elle s’approcha de moi avec un grand sourire, elle allait prononcer quelque chose...

Une serveuse normale, sans aucune arrière pensée aurait dit quelque chose comme « au revoir et à bientôt ! ». Une serveuse qui aurait des vues sur son client aurait trouvé un moyen de le retenir en lançant la conversation avec une plaisanterie par exemple, ou autre chose. Non, là ça aurait été trop beau...

La magnifique jeune femme s’avançait vers moi. Une démarche féline, un regard d’un bleu qui criait : “Attention risques de noyades”, et un sourire angélique. Elle allait ouvrir la bouche pour me dire quelque chose. Elle allait le dire à moi ! Non pas à Nicolas. A moi !

« Monsieur, vous avez de la sauce tomate autour de la bouche, là ! »

J’en suis resté sur le cul. J’ai du baragouiner un truc du genre : « C’est pas de la tomate, c’est de la myrtille... Au revoir à la prochaine ! ». J’ai passé la porte pour récupérer mes skis. Elle m’avait scié, si elle me matait depuis le début du repas, c’est parce qu’elle pensait que je ne savais pas manger sans m’en barbouiller le visage. Elle avait pris mon coup de soleil pour de la sauce tomate !

Et mes illusions : envolées. Mon cousin : hilare.

Heureusement, il restait les boulangères.

La suite du séjour : caniculaire

Comment après cette aventure, vous narrer de manière intéressante le reste de mon séjour ?

La deuxième semaine, s’est déroulée sur le même mode que la première : soleil et neige. Toutefois, les températures ont subis une ascension vertigineuse. De températures plutôt négatives, le thermomètre est monté d’un coup à +10°C. Ce qui paru bizarre, car pendant ce temps, le reste de l’Europe subissait une vague froid sans précédant. 25 cm de neige à Lyon et dans tout le reste de la France. On annonçait aux infos -6°C à Paris !

Pendant ce temps, à 1 500 m d’altitude, à Valmorel : Ciel bleu...

À Valmorel, on aurait presque pu skier en T-shirt. La neige se mit à fondre et la belle poudreuse s’est muée en soupe. Des plaques d’herbes commençaient à apparaître çà et là sur les pistes bien ensoleillées quand nous sommes repartis.

Farid se la donne en snowboard !
Je vous présente mon beauf’.

Nous en avons bien profité, mais pour ceux qui arrivent avec les vacances scolaires, je leur souhaite un temps neigeux s’ils veulent skier.

Le chiffre du Diable

Avant de clore ce long article, je voulais juste signaler que j’ai l’impression que la “malédiction” du restaurant dont-il-faut-taire-le-nom continue même ici. Car, en voulant relever mes messages hier soir à mon arrivée à Paris, mon logiciel de messagerie fétiche Mozilla Thunderbird a téléchargé d’un coup 666 messages ! Est-ce un signe ?

666 messages
Bon, en fait, sur l’ensemble il y avait 585 spams.

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